Le lien entre l'arbre et l'homme a marqué de nombreuses civilisations, jusqu'à empreindre nos croyances : l'arbre qui nous réincarne et nous rend immortels.
Et si le Paradis, le Jardin d’Éden était là, autour de nous, simplement, sagement dans la vie de ces arbres qui nous entourent et nous observent de leur grandeur végétale, sans crier, sans parler, sans gêner nos pensées, nos agitations, nos vies ?
Être branche ou ramille de l’arbre généalogique
Pourquoi donc les hommes ont éprouvé le besoin de rattacher leur histoire et leurs origines au symbole de l’arbre ?
Pourquoi le temps qui passe et l’illusion d’un monde nouveau, ou nous croyons nous être détachés de l’emprise de la terre par la satisfaction technologique de vains besoins, ne nous ont-ils pas éloignés du besoin de nous rattacher à l’arbre de nos aïeux, à notre arbre généalogique ?
Pourquoi notre place s’inscrit naturellement, pour notre sérénité, sur une feuille de l’arbre de l’histoire, feuille qui deviendra ramille puis rameau quand la famille s’agrandira, ou restera sans suite, petit brin de finitude malgré tout lié au bois de l’histoire, pour ceux qui n’ont pas de descendance ?
N’est-ce pas là le moyen de se raccrocher à l’éternité et participer à l’élan de la vie qui évolue sans cesse, sans pause, sans dérive, dans une organisation qui nous échappe ?
N’est ce pas simplement refaire la genèse, pour reprendre nos racines, nous rapprocher de la source de la vie, pour pouvoir enfin s’imprégner du temps, contempler la formation du monde et prendre, apaisé, une place dans l’arbre de l’évolution ?
L’arbre et la félicité éternelle, le retour à une paix intérieure
« Ainsi, au pied de l’arbre, rêve le Bouddha, et il s’éveille du trop humain cauchemar. Durant la méditation, sous le figuier sacré, surgit du tréfonds de l’être la compréhension intuitive de l’univers dont... Lire la suite
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